TV

Tout sympathisant de Doha risque la prison

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’émir du Qatar lors du sommet arabe islamo-américain à Riyad, le 21 mai dernier. ©AFP

En Arabie saoudite, le conseiller de la cour royale a mis en garde contre tout opportunisme qui pousserait « les partisans de Doha à tirer profit de la crise ». 

Saoud al-Qahtani, conseiller à la cour des Saoud, a fait part de la création d’« une liste noire » qui inclurait les noms de « tous ceux qui soutiennent la position de Doha » dans la crise qui oppose ce dernier à Riyad. Il a menacé les opposants en ces termes : « Quiconque fera partie de cette liste sera convoqué par la justice ». Ceux des « sympathisants de Doha » qui s’en prendraient aux alliés de Riyad, à savoir Bahreïn, l’Égypte et les Émirats risqueront, eux aussi, des poursuites. Mais l’intéressé va encore plus loin dans la menace :

« Nous avons lancé un hashtag #liste noire# pour bien repérer les pro-qataris. C’est ce qui fait notre différence avec tout le monde : Riyad et ses alliés tiennent parole. »

L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte, qui ont accusé Doha de soutenir le terrorisme, ont rompu leurs liens diplomatiques avec le Qatar et ont fermé leurs frontières terrestre, aérienne et maritime aux ressortissants de ce pays.

Le Qatar rejette ces accusations et dit qu’il ne laissera plus Riyad et ses alliés lui dicter ses positions politiques.  

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV